Premiers pas vers son premier serveur VPS

Pour pouvoir gérer et maitriser ses données, un bon moyen est de s’acheter un serveur dédié chez un fournisseur d’accès tel que OVH ou 1and1. Pour quelques euros par mois, vous pouvez avoir un petit serveur qui vous permettra de faire tourner quelques sites web indispensables pour votre indépendance.

Quel fournisseur choisir ?

Dans les fournisseurs de serveurs à bas coûts, on retrouve pas mal d’acteurs sur le marché. Mais toutes les offres ne se valent pas et il faut bien savoir ce que l’on veut faire. Pour bien débuter, le pack de base pour gérer ses données est un serveur (virtuel dans un premier temps) et un nom de domaine.

Pour les serveurs, même si cela peut effrayer au départ, ce n’est pas si dur à administrer. Vous verrez au fur et à mesure des tutoriels qu’on peut tout faire dans une interface graphique à moindre coût.

On s’orientera vers des serveurs VPS (Virtual Private Server) : ce sont des serveurs virtuels, qui tournent le plus souvent sous KVM Openstack et qui coutent quelques euros par mois ! C’est largement suffisant pour votre usage.

Dans ce domaine, voici les 2 plus grands acteurs du marché  :

  • OVH : on trouve des noms de domaines dès 0,99€ HT/an et différentes gammes de serveurs virtuels à partir de 2,99€ HT / mois. Les serveurs sont localisés en France mais on peut en avoir au 4 coins de la planète.
  • 1and1 : mêmes offres que chez OVH, prestataire sérieux et SAV réactif en cas de besoin. Serveurs VPS à partir de 4,99€ HT / mois

Mon choix s’est porté sur OVH car j’avais déjà plusieurs noms de domaines chez eux depuis 2004.

Les VPS

Les VPS sont de très bon serveurs pour démarrer ses activités cloud personnelles. Chez OVH, j’ai choisi des VPS SSD1 qui sont configurés avec 1 vCore(s) à 2,4 GHz, 2 Go de RAM et 10 Go SSD. Avec une configuration comme celle-ci, on peut déjà faire tourner une dizaine d’instances web sans trop de problème. Seul le disque peut être un problème mais nous verrons qu’il est possible de prendre du disque additionnel chez OVH et de le paramétrer sur son serveur.

L’OS

Le web, d’une manière générale tourne sous Linux. J’ai fait le choix de partir sur les distributions CentOs, qui sont robustes et sur lesquels on trouve une grande communauté d’aide à travers le web. J’ai actuellement 2 serveurs VPS, un en CentOs 6.9 et un en CentOS 7. Il faut privilégier ce dernier désormais.

La commande du serveur

Il n’y a pas grand chose à détailler sur la commande du serveur et des noms de domaines. Il faut se créer un compte chez OVH et suivre les instructions. C’est très bien détaillé. Il faut bien penser à commander une licence Plesk avec le serveur et bien garder le mail de licence avec la clé. Nous en aurons besoin pour la finalisation de l’installation de Plesk.

Plesk

Plesk ? C’est quoi ca ?

Plesk est l’outil maitre de la gestion de votre serveur ! Une fois installé, il permet de gérer intégralement le serveur, d’ajouter des espaces web, bases de données mysql, serveur mail, et tout un tas d’outils tels que la sauvegarde à distance des données du serveur, …

Plesk est soumis à licence, et est vendu 1,99€/mois. Cela coute un peu mais c’est indispensable pour bien gérer son serveur ! Voici quelques images d’interfaces.

sites web et domaines

plesk-websites-domains

Email

plesk-mail-plesk-onyx-17-0-17

Bases de données

Résultat de recherche d'images pour "plesk"

Paramètres généraux

plesk-tools-settings

Installation de Plesk

Pour installer Plesk, il faut se connecter en root sur votre serveur la première fois (voir email reçu par OVH avec l’ip publique et le mot de passe root) et lancer la commande :

sh <(curl https://installer.plesk.com/one-click-installer || wget -O - https://installer.plesk.com/one-click-installer)

L’installation dure quelques minutes. Une fois installé, vous pourrez fermer la console SSH.

Ensuite, il faut se rendre sur https://<ADRESSE_IP_OU_NOM_DU_SERVEUR>:8443 et se logger en root.

single_server_postinstall_1

Introduire la clé de licence dans l’écran qui s’affiche pour enfin avoir accès à son interface de gestion.

single_server_postinstall_2

A partir de là, tout va devenir beaucoup plus facile pour gérer votre serveur !

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